Le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme vient de publier les principales tendances de violation des droits de l’homme en République démocratique du Congo pour le mois de juillet 2024.
Dans son rapport, le BCNUDH note l’augmentation des cas des violences sexuelles liées aux conflits (VSLC) sur des victimes adultes en juillet 2024 par rapport à juin.
Il dit avoir enregistré 19 incidents des VSLV avec 35 victimes (toutes des femmes) contre sept victimes pour le mois précédent.
Parmi ces incidents, sept concernent des cas des viols, cinq des viols collectifs, trois des viols suivis d’exécution des victimes et un cas respectivement de viol et enlèvement, de nudité forcée et de tentative de viol.
Les groupes armés ont été responsables de 94% de ces violences sexuelles, avec un total de 33 victimes. Les principaux auteurs des violences sexuelles parmi les groupes armés sont le M23 avec 13 femmes, les factions Nyatura avec huit femmes, les FDLR avec quatre femmes, lafemmes CODECO avec trois femmes et les ADF avec deux femmes.
Les agents de l’Etat ont quant à eux commis cinq cas des violences sexuelles liées aux conflits, attribuables tous aux FARDC (cinq femmes).
La province ayant enregistré le plus grand nombre de victimes des violences sexuelles est le Nord-Kivu avec 29 femmes, suivi par l’lturi avec quatre femmes et le Maniema avec deux femmes.
Rapport BCNUDH