La célébration de la journée internationale des droits de la femme de cette année 2025, en République démocratique du Congo se passera dans une mauvaise atmosphère suite aux atrocités subies par les femmes et filles depuis l’occupation en début d’année des villes de Goma et Bukavu par les rebelles du M23.
Cet événement de grande envergure au niveau international, devrait être une occasion pour les femmes congolaises de désapprouver les atrocités que subissent leurs paires dans les zones à conflits de la part des rebelles de l’AFC/M23.
L’interpellation est d’Ursula Mongengo, avocate près la Cour d’appel de Kinshasa Matete, qui fait remarquer que cette année, la journée internationale des droits des femmes ne doit pas être célébrée de la même manière.
«L’heure n’est pas à la fête. La journée internationale des droits de la femme 2025 ne devrait pas être célébrée comme dans les années passées mais cela doit être une opportunité pour les femmes congolaises de mettre en lumière les atrocités que subissent leurs semblables suite à cette guerre d’agression imposée par le régime de Kigali.», fait-elle remarquer.
A cette occasion, elle a invité toutes les femmes, juristes comme non juristes à s’unir pour dénoncer, et diriger leurs pensées positives vers les femmes de l’Est qui vivent quotidiennement ces atrocités perpétrées par les ennemis de notre nation.
Les femmes et filles sont victimes de tueries, massacres, viols et d’autres exactions de la part des terroristes dans leurs attaques contre les localités congolaises.