En marge de la journée internationale des droits de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, les organisations féminines ont dressé un tableau sombre de leur participation à la gestion de la chose publique.
«Dans l’ancien temps, on connaissait que la femme n’était là que pour la maternité et s’occuper du ménage mais avec l’évolution et la lutte en réclamant leurs droits, quelques femmes se sont retrouvées parmi les décideurs, malheureusement dans le contexte de notre province du Kasaï, les choses ne semblent pas évoluer en faveur de la femme car la participation de celles-ci aux postes de prise de décision est faible», fait savoir un mémorandum des femmes remis à l’autorité provinciale.
Ce tableau se présente de la manière suivante :
– À l’assemblée provinciale sur 33 députés, il y a une seule femme
– Au gouvernorat sur 10 Ministres, seulement 2 femmes ce qui représente 20%
– À l’enseignement supérieur et universitaire, aucune femme n’est nommée Directrice générale
– À l’éducation nationale, sur 3 provinces éducationelles, une femme Proved et aucune sous proved.
– Dans la santé, sur 18 zones de santé, une seule femme médecin cheffe de zone
– Dans l’administration publique, sur plus de 50 divisions provinciales, seulement 2 femmes
– En justice, l’armée, la police aucune femme.
C’est ainsi que les organisations féminines sollicitent l’implication personnelle du gouverneur de province pour la participation entière des femmes à la gestion de la chose publique.
Rédigé par Moïse Adonis Mbuyi depuis Tshikapa