Les femmes sont sous-représentées aux postes décisionnels dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo. La Professeure Espérance Bayedila, conseillère en communication de la ministre de l’enseignement supérieur et universitaire a présenté ces statistiques lors du lancement à Kinshasa d’un colloque international.
Selon elle, les femmes représentent moins de 20% du corps professoral permanent et moins de 10% des professeurs titulaires dans des universités congolaises, cela suite aux mécanismes culturels d’invisibilisation, surcharge familiale et la discrimination au travail.
« En RDC, les femmes sont sous-représentées dans les postes de responsabilité académique. Selon les dernières statistiques disponibles, les femmes représentent moins de 20% du corps professoral permanent et moins de 10% des professeurs titulaires dans nos universités. Ce qui leur fait obstacle, ce sont les mécanismes culturels d’invisibilisation, surcharge familiale et discrimination au travail », a déclaré Mme Espérance Bayedila.
Elle poursuit :
« À la lumière de l’histoire, la trajectoire des femmes dans l’université congolaise a connu des étapes cruciales. Les années 1970 et 1980 ont vu l’émergence des figures pionnières, souvent isolées, qui ont conquis leur place au prix des luttes silencieuses. Certaines sont devenues rectrices, d’autres doyennes. Il y en a qui sont membres du conseil académique. Elles ont ouvert la voie, elles ont affronté l’indifférence, parfois le mépris et toujours la solitude. Leur courage est une balise».
Professeure Bayedila a profité de l’occasion pour appeler les autorités à revisiter la place des femmes dans la société et dans l’église.
Adonis M.M