La professeure Arlette Masamuna plaide pour l’nclusion sociale des femmes pour la bonne gouvernance dans les universités, lors des travaux de la cinquième journée d’un colloque international organisé à Kinshasa en République démocratique du Congo, sous le thème : « Les femmes dans la société et dans l’église à Kinshasa trente-six ans après Malula. Savoir d’hier, pratiques d’aujourd’hui et regards de demain ».
Elle a fait savoir que les femmes occupent moins des postes de responsabilité au sein des institutions d’enseignement supérieur, et lorsqu’elles en occupent, elles ne sont pas souvent titulaires.
«Nous voulons vous parler de VGB physique qui sont perceptibles, qu’on voit à l’université et pour cela, nous allons prendre l’indicateur de la présence dans des effectifs et l’indicateur de l’occupation de l’espace. On ne cherche plus des femmes à l’université, elles sont là en grand nombre comme étudiantes, mais aussi comme professeures et administratives etc», a déclaré Arlette Masamuna, professeure à l’Université pédagogique nationale (UPN).
Et d’ajouter :
«On doit effectivement s’investir pour l’inclusion sociale des femmes pour la bonne gouvernance de nos universités et donner la chance à avoir d’autres perspectives, d’autres visions (…). Il faut donner aussi la chance aux femmes de travailler, d’agir pour pouvoir améliorer nos espaces».
Elle a par ailleurs encouragé les femmes à poursuivre le combat pour leur participation effective dans les postes décisionnels.