Le mouvement Rien sans les femmes, en collaboration avec certaines structures de la société civile notamment le Réseau des Associations de Promotion des Droits de l’Homme (RAPRODHOK), a organisé le mardi 24 juin à Tshikapa un atelier d’analyse de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en RDC.
Cette activité a rassemblé des membres de différentes organisations féminines ainsi que des femmes engagées en politique dans la province du Kasaï.
L’objectif était de passer en revue les dispositions de la loi, afin de dégager celles qui favorisent la participation des femmes à la vie politique, tout en identifiant celles qui entravent leur accès à des responsabilités opérationnelles au sein des partis.
« L’objectif de la femme ne doit pas se limiter à être membre ou cadre d’un parti, mais aussi à occuper des fonctions opérationnelles. Il était donc crucial d’analyser la loi pour identifier ce qui préjudicie ou favorise l’exercice militant des femmes » a déclaré à la presse Julie Ochano Zenga, point focal du mouvement Rien sans les femmes au Kasaï.
Au terme de cette réflexion, le mouvement a annoncé un plaidoyer au niveau national pour que les aspirations des femmes du Kasaï soient davantage prises en compte lors de l’élaboration ou de la révision des textes législatifs.
De son côté, Bibiche Malu membre du parti politique Alliance des Congolais Bâtisseurs et participante à l’atelier, a souhaité que législateurs veillent à garantir, à travers la loi, l’accès des femmes à la tête des partis politiques.
Adonis M.M depuis Tshikapa