Le secrétaire général des Nations, Unies Antonio Guterres confirmant le départ des forces onusiennes en République démocratique du Congo (RDC), l’une des missions déployées pour la première fois il y a 25 ans, a indiqué que les casques bleus commenceront à quitter le pays dans le cadre d’un « retrait accéléré ».
Dans un rapport déposé au Conseil de sécurité de l’ONU, Guterres affirme que la Mission de stabilisation déployée en RD Congo, et connue sous son acronyme français Monusco , quittera le pays, concluant un chapitre controversé mais laissant potentiellement derrière elle un vide qui pourrait aggraver la violence dans le pays.
Le mandat de la Monusco avait été prolongé l’an dernier en décembre, d’un an, « à titre exceptionnel » de sa brigade d’intervention. Mais la mission avec plus de 15 000 soldats et policiers a été controversée, suscitant des protestations dans les régions de l’est du Congo où elle opère.
Certains civils accusent la mission d’être léthargique dans une zone où plus d’une centaine de groupes armés errent et mutilent à volonté.
Par Gédéon ATIBU