La romancière et poétesse sud-coréenne Han Kang, vient de décrocher le prix Nobel de littérature 2024, ce jeudi 10 octobre, pour sa prose poétique intense qui confronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine.
Ce prix Nobel de littérature a récompensé une plume originaire d’une région du monde autre que l’Europe ou l’Amérique du nord.
Han Kang est née en 1970 dans la ville sud-coréenne de Gwangju avant de déménager à Séoul avec sa famille à l’âge de neuf ans. Elle est issue d’un milieu littéraire, son père étant un romancier réputé. Parallèlement à l’écriture, elle s’est également consacrée à l’art et à la musique, ce qui se reflète dans toute sa production littéraire.
Depuis sa création, le Nobel de littérature est dominé par une vision occidentale et masculine : sur un total de 120 lauréats, seules 17 femmes ont obtenu le prix avant Han Kang. Et une minorité d’auteurs récompensés utilisent des langues pratiquées en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient, hors des domaines anglophone, francophone, scandinave, allemand, slave, espagnol ou italien.
Un seul auteur de langue arabe a été distingué – Naguib Mahfouz, un Égyptien, en 1988 – contre 16 auteurs francophones.
La Sud-Coréenne devient ainsi la 116e personne à recevoir la distinction, succédant au dramaturge norvégien Jon Fosse, primé l’an passé.
Parallèlement à l’écriture, elle s’est également consacrée à l’art et à la musique, ce qui se reflète dans l’ensemble de sa production littéraire.