Une campagne de sensibilisation à la valorisation des tresses naturelles a été menée lundi 11 août, dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasa par l’ONG Bokolisi pour encourager les femmes et jeunes filles à renouer avec leurs cheveux naturels, dans une démarche à la fois esthétique et sanitaire.
Claudette Simba, esthéticienne et coordonnatrice de Bokolisi, a alerté sur les risques liés à l’usage fréquent de cheveux synthétiques et autres extensions artificielles.
« Les femmes n’ont plus confiance en leurs cheveux naturels. Pourtant, les produits chimiques présents dans les mèches et perruques peuvent causer irritations, démangeaisons, allergies, voire chute de cheveux », dit-elle.
Elle a également insisté sur les conséquences à long terme de l’exposition répétée aux substances chimiques contenues dans ces produits.
« Certaines mèches contiennent du plomb ou d’autres substances toxiques qui peuvent pénétrer la peau. Il est temps d’arrêter de normaliser la souffrance au nom du style.», explique cette actrice.
Tout en reconnaissant la dimension esthétique et pratique des cheveux artificiels, Claudette Simba a exhorté les femmes à faire des choix éclairés, à soutenir des marques responsables et à prioriser leur santé.
« Les femmes méritent des options capillaires sûres et de qualité, pas une lente intoxication chimique sous prétexte de beauté. », a-t-elle ajouté.
Enfin, l’ONG encourage les femmes à reprendre confiance en leur chevelure naturelle, à apprendre à en prendre soin, et à revendiquer leur beauté authentique.