Après deux jours de psychose à Kisangani, dans la Tshopo, les activités ont repris leur cours normal ce vendredi 31 janvier, a constaté les reporters de la radiodelafemme.net lors d’une ronde effectuée sur place.
Dès la matinée, on pouvait apercevoir les habitants dans de grandes artères, chacun se rendant à son lieu de travail, alors que nous tendions vers la fin de la semaine et du mois de janvier.
Au Marché Central de la ville, l’ambiance était au Zénith, plusieurs commerces ont ouvert leurs marchandises et l’engouement était remarquable.
Angèle Kaboa vendeuse de vivre frai, a manifesté sa joie suite à cette reprise des activités car elle leur permet de trouver quelque chose pour leurs familles.
« Le mardi et le mercredi nous n’avons pas travaillé. Parceque d’abord il y avait marche ensuite les inciviques voulaient profiter de la situation pour nous voler. Voilà pourquoi nous étions obligés ne de pas vendre. Mais depuis ce matin il y a un calme qui règne dans la ville et nous sommes là tranquilles», a-t-elle expliqué.
Saisissant cette opportunité, Angel Kabao félicite les femmes boyomaises pour leur sens d’amour et de soutien en faveur des forces armées engagées sur le front contre les rebelles du M23.
«J’ai vu les femmes sortir du marché sans se rappeler même de leurs marchandises dès qu’elles ont vu les manifestants passés. Ça prouve combien des fois nous sommes sensibles à la situation de Goma. Que les autorités fassent tout pour la paix dans l’ Est du pays sinon toute la République sera pénalisée.», à lancé cette femme marchande.
Cette atmosphère de peur avait également touché les écoles, où certains chefs d’établissement avaient conseillé aux élèves de rester à la maison.
Blancharde Abossali