Kinshasa, le 08 août 2025 – Annoncée depuis plusieurs mois, le Gouvernement Suminwa 2 est bien là. Il comprend 53 membres, dont 6 vice-premiers ministres, 12 ministres d’Etat, 24 ministres, 5 ministres délégués et 6 vice-ministres. À travers un message, la Première Ministre remercie le Président de la République, Chef de l’Etat et Champion de la masculinité positive, pour sa reconduction à la tête du Gouvernement, et s’engage à poursuivre la réalisation du Programme d’actions du Gouvernement, selon la vision et les engagements majeurs du Président de la République.
C’est une équipe remaniée, qui mixe expérience, expertise et sang nouveau. Plus de 60% de membres du Gouvernement précédent sont reconduits ; certains au même portefeuille, alors que d’autres sont permutés. Au bas mot, l’on a donc misé sur la continuité en apportant un nouveau souffle sur certains compartiments.
Chose promise, chose due. La nouvelle équipe gouvernementale s’ouvre un peu plus à l’opposition et à la société civile. Des figures connues de l’opposition y font leur entrée, avec, entre autres, l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzitu Fumutshi qui est nommé Vice-premier en charge du Budget, un portefeuille qu’il avait déjà occupé au sein du Gouvernement Gizenga, entre 2007 et 2008. Il y remplace Aimé Boji, qui va à l’Industrie comme Ministre d’Etat, après avoir passé plus de quatre ans au ministère du Budget.
Floribert Anzuluni Mavatiku, ex-candidat à la présidentielle et ancien coordonnateur du Mouvement Filimbi, très critique envers le pouvoir en place, fait lui aussi son entrée comme Ministre de l’Intégration régionale, en remplacement de Didier Mazenga, nouveau Ministre du Tourisme.
Guillaume Ngefa, c’est le nom du tout nouveau Garde des Sceaux du pays. Fondateur de l’Association zaïroise des droits de l’homme (Azadho, actuellement Asadho), il est connu comme un fervent militant des droits humains de renommée internationale, qui a été forcé à l’exil par le régime précédent.
Pour raisons d’efficacité, il a été procedé à la fusion de certains portefeuilles. C’est le cas au ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, qui hérite de la Recherche scientifique et Innovation.
Le ministère des Affaires Etrangères où Thérèse Kayikwamba Wagner a été reconduite, se chargera aussi désormais de la diaspora congolaise. Et pour se conformer aux impératifs du marché moderne, il a été créé un ministère de l’Economie numérique.
La symbolique est forte : la première Première Ministre de l’histoire de la République Démocratique du Congo rempile, à la grande satisfaction de l’opinion. Cette technocrate, économiste de formation, qui avait été nommée, le 1er avril 2024, à la tête du Gouvernement continue d’inspirer confiance à l’intérieur comme à l’extérieur. Et les résultats parlent en sa faveur. Là où beaucoup nourrissaient des doutes, elle a répondu par le travail acharné.
En un an seulement, cette guerrière économique a réussi à bâtir une économie résiliente, en dépit de l’occupation rwandaise de plusieurs localités dans l’Est. Son leadership féminin repose sur la diversification de l’économie, l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi que la formalisation du secteur informel. Parmi ses réalisations notables, on peut citer la baisse historique du prix des produits pétroliers, ayant un impact direct sur le coût de la vie. Il y a également l’allégement fiscal sur les importations des produits de première nécessité, le doublement de la solde des militaires et policiers, la poursuite du programme de gratuité de l’éducation de base et la mise en oeuvre étendue aux provinces de la couverture santé universelle, sans oublier des succès diplomatiques retentissants.
Sa reconduction comme Cheffe du Gouvernement relève donc du mérite. C’est la preuve de la confiance lui renouvelée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, pour poursuivre l’exécution du Programme d’actions du Gouvernement, basé sur les engagements majeurs du Chef de l’ Etat.
CELCOM PRIMATURE