Face à la crise alimentaire à laquelle fait face le Kasaï Central, la nouvelle société civile congolaise (NSCC) section de ladite province, accuse certaines agences des Nations-Unies d’être à la base de cette situation.
Albert Ngalamulume coordinateur provincial de cette structure en province, révèle que l’origine de la crise qui sévit actuellement au Kasaï Central remonte plusieurs années en arrière depuis que des organismes humanitaires de Nations-Unies ont levé l’option de distribuer de l’aide financière ( du cash) aux paysans. Selon lui, cette aide humanitaire aurait poussé plusieurs cultivateurs à abandonner leurs champs.
Par contre, ce défenseur des droits de l’homme au Kasaï Central recommande à l’État Congolais d’instruire les agences qui distribuent de l’argent aux paysans à conditionner cette aide à la présentation d’un projet agricole par les bénéficiaires.
Il faut signaler que suite à cette crise, depuis un moment la ville de Kananga dans la province du Kasaï Central, fait face à une flambée et rareté des denrées alimentaires.
Plusieurs aliments de base étant devenus rares sur les différents marchés publics, la population de ce coin subit par conséquent une flambée des prix de ces produits.
Notons que cela cause une souffrance pour plusieurs familles, et un grand fléau pour l’autonomisation de la femme et fille du Kasaï Central.
Érick Djouma/Radio de la Femme