Les rumeurs sur la perquisition suivie de l’arrestation de Joseph Kabila continuent à se propager comme une traînée de poudre en République Démocratique du Congo.
Des réactions fusent de partout à mesure que l’assaut contre l’ancien chef de l’Etat à Kingakati tend à se confirmer.
En effet, après s’être brouillé avec Joseph Kabila en décembre 2020, Félix Tshisekedi, porteur d’un tel plan, est conseillé à renoncer à cette stratégie dangereuse et destructrice dans un pays où la paix et la sécurité restent on ne peut plus fragiles.
« Arrêter Kabila est une erreur stratégique grave pour Tshisekedi qui peut occasionner non seulement la guerre civile, mais aussi la sécession du grand Katanga et du grand Kivu qui sont les mamelles nourricières de la RDC », estime Alain- Daniel Shekomba, qui décourage le pouvoir de Kinshasa à ne pas surtout aller dans cette logique en vue d’éviter l’implosion du pays.
Sans souffler le chaud et le froid, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 est fort convaincu que cette stratégie, aux conséquences incalculables, semble mal être ficelée.
Ce plan machiavélique est remis au goût du jour après la sortie de retraite politique du raïs Joseph Kabila. Le 15 juin dernier, il avait reuni ses hommes de confiance pour leur faire part de la situation que traverse le pays depuis la requalification de la majorité parlementaire jusqu’à ce jour.
La République Démocratique du Congo est sous vive tension à quelques mois des élections du 20 décembre 2023. La crise pourrait exacerber en cas de provocation de l’un ou de crise de nerfs de l’autre.
Par Gédéon ATIBU