La publication des résultats provisoires par la CENI, dans la nuit de samedi 13 au dimanche 14 janvier 2024, a créé un véritable coup de choc dans plusieurs partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil légal d’éligibilité de 1%.
Candidate dans la circonscription électorale de Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central, la célèbre journaliste Denise Dusauchoy et influenceuse aujourd’hui ne cache pas son mécontentement et sa déception face à ce que Denis Kadima vient de produire comme spectacle électoral. En un mot , elle s’insurge contre la proclamation des candidats députés non élus en qui la population n’a pas du tout confiance.
«On ne peut pas sortir un candidat qui n’a jamais battu campagne ou un candidat que les Kanangais ne connaissent pas », a déclaré la Présidente de football de l’équipe Saint- Luc de Kananga, qui crie à un hold-up électoral dont elle serait victime pour assouvir l’appétit de certains individus.
Prête à contredire Denis Kadima et son équipe, Denise Dusauchoy dit détenir toutes les preuves nécessaires pour faire valoir la vérité des urnes.
«J’apprends que mon nom est à la Cour constitutionnelle, mes avocats y iront me défendre», a-t-elle souligné, refutant les accusations selon lesquelles elle aurait eu des machines à voter lui ayant permis de se faire élire massivement. Par contre, elle avoue avoir gagné à la régulière mais non proclamée élue par la volonté de la CENI.
Denise Dusauchoy reste confiante quant à la suite au niveau de la haute cour de justice. Pour cela, elle appelle ses électeurs au calme et à la patience en attendant le recours que ses avocats vont introduire dans les tout prochains jours.
Par Gédéon ATIBU