Rose Masala, présidente nationale de l’Union congolaise des femmes des médias (Ucofem), préconise l’intégration de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) dans l’enseignement supérieur en République démocratique du Congo. Il a lancé ce message ce mardi 28 octobre à l’occasion de la Semaine internationale de l’éducation aux médias et à l’information.
Selon elle, cette éducation demeure encore absente du système universitaire congolais, alors qu’elle constitue un outil essentiel pour former des citoyens critiques et responsables face à l’information.
« L’éducation aux médias et à l’information n’existe pas formellement dans nos universités ni dans d’autres instances de formation en RDC. Beaucoup ignorent que ce module peut être intégré dans l’enseignement, notamment du journalisme et de la communication, comme c’est le cas dans plusieurs formations appuyées par l’UNESCO », a indiqué Mme Masala.
Elle a par ailleurs souligné que l’intégration de ce module permettrait de renforcer la qualité de l’enseignement en journalisme, tout en contribuant à la promotion d’une culture médiatique éthique et inclusive.
Dans la foulée, la présidente de l’Ucofem a invité les médias congolais à assumer pleinement leur rôle social en diffusant des contenus porteurs de valeurs positives.
« J’appelle les médias à se rappeler de leur mission : être des instruments qui véhiculent de bonnes valeurs dans la société. À chaque dérapage, les vies des autres sont mises en danger. Les médias ont le devoir de promouvoir les droits humains, l’égalité du genre et de lutter contre les stéréotypes », a-t-elle insisté.
La Semaine internationale de l’éducation aux médias et à l’information, célébrée chaque année sous l’égide de l’UNESCO, vise à renforcer les capacités des citoyens à accéder à l’information, à l’évaluer de manière critique et à l’utiliser de façon éthique et responsable.
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