L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a lancé mardi 04 novembre, en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur, un atelier de renforcement des capacités destiné aux chefs coutumiers de la République démocratique du Congo. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Vice-Ministre en charge des affaires coutumières.
Cet atelier réunit 55 participants, dont 20 femmes, parmi lesquels des chefs traditionnels, princes, princesses, jeunes leaders et experts issus des ministères de la Santé et de l’Intérieur.
Ensemble, ils réfléchissent sur le rôle des normes sociales et coutumières dans la promotion de la santé et du bien-être des jeunes et des adolescents.
Les échanges portent notamment sur les normes sociales et pratiques coutumières qui perpétuent les mariages précoces, les grossesses non désirées et les violences basées sur le genre.
Le rôle des chefs coutumiers dans la socialisation des jeunes et la prévention des pratiques néfastes est également abordé dans ces assises ainsi que les mécanismes traditionnels pouvant être réinterprétés pour promouvoir des comportements protecteurs et inclusifs.
Dans son allocution d’ouverture, Dr Isaias Barreto da Rosa, Représentant de l’UNESCO en RDC, a salué l’engagement des leaders traditionnels et les a encouragés à devenir des acteurs de changement.
« Vous devenez des catalyseurs de transformation sociale, capables d’allier le savoir ancestral et les droits humains universels », a-t-il déclaré.
Cette session s’inscrit dans le cadre du programme régional “Nos droits, nos vies, notre avenir” (Programme O3), mis en œuvre par l’UNESCO en partenariat avec les autorités nationales et locales, afin de promouvoir la santé, l’égalité des genres et la dignité des jeunes et des adolescents à travers l’Afrique.
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