À l’occasion de la quinzaine dédiée à la femme rurale, organisée à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, la présidente du Réseau national des associations des femmes rurales (RENAFER), Isabelle Monga, a plaidé pour un accès équitable à la terre et aux ressources au profit des femmes rurales.
Prenant la parole lors de la cérémonie commémorative de la Journée internationale de la femme rurale, célébrée chaque 15 octobre, elle a rappelé que cette journée ne devrait pas être une simple célébration symbolique, mais un moment de réflexion et d’engagement en faveur des droits des femmes rurales, souvent marginalisées dans les politiques de développement.
« Le 15 octobre, journée internationale de la femme rurale, est un hommage à nous toutes, femmes rurales du monde entier. Nous ne voulons pas être célébrées un jour par an, mais être respectées tous les jours. Nous voulons l’accès équitable à la terre et aux ressources, à des formations adaptées à nos réalités, à des infrastructures de santé et d’éducation pour nos enfants. Nous réclamons une reconnaissance de notre travail et une place autour de la table où se prennent des décisions qui nous concernent », a déclaré Isabelle Monga
Malgré leur rôle essentiel dans la production agricole et la sécurité alimentaire, les femmes rurales font face aux obstacles liés au manque d’accès à la propriété foncière, faibles opportunités économiques, insuffisance d’infrastructures sociales de base et faible représentation dans les instances décisionnelles.
La quinzaine de la femme rurale, initiée par le Renafer, vise à sensibiliser les autorités et les partenaires au développement sur l’importance d’investir dans les femmes rurales, véritables piliers de l’économie locale et de la lutte contre la pauvreté.
Adonis Mbuyi
