C’est depuis le 19 novembre dernier que la campagne électorale a officiellement débuté sur l’ensemble du territoire congolais.
Alors que Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, Martin Fayulu, Constant Mutamba et consorts ont déployé leur artillerie en vue de séduire les électeurs disséminés à travers les 26 provinces de la république, d’autres candidats ne font que traîner les pas. C’est le cas de Mme Marie-José Ifoku et Joëlle Bile, seules femmes candidates en course pour la magistrature suprême de 2023.
Ce constat interloque plus d’un observateur qui peine à cerner le comportement inhabituel de certains candidats présidents. En effet, alors qu’elles se sont investies à fond pour se représenter à la présidentielle du 20 décembre 2023, Marie-José Ifoku et Joëlle Bile n’ont toujours pas de visibilité en cette période de campagne électorale. Le calendrier retraçant leur tournée n’est toujours pas disponible.
Pour l’une ou l’autre raison, elles se trouvent bloquées à Kinshasa au moment où nous mettons ces lignes sous presse. Marie-José Ifoku et Joëlle Bile respectivement candidates n°9 et n°25 sont en mode campagne électorale dans certains districts de Kinshasa où chacune communie à sa manière avec ses bases auxquelles elle présente le projet de société axé sur plusieurs points.
Il sied de faire remarquer que les deux candidates enregistrent un faible engouement partout où elles passent par manque de stratégie ou de planification ? Une question difficile à affirmer, car il se peut qu’elles voient d’un œil méfiant le processus électoral. La suite nous en dira plus.
Par Gédéon ATIBU