Un atelier de vulgarisation du Protocole de Maputo a été ouvert à Kisangani dans la province de la Tshopo du 17 au 21 octobre. Il se déroule dans les zones de santé de Makiso-Kisangani, Tshopo et Lubunga.
Il permettra aux participantes de mieux comprendre les principes du Protocole de Maputo et d’en diffuser le contenu au sein de leurs milieux respectifs.
L’initiative est de l’Association des femmes handicapées pour les droits de l’homme et le développement intégral (AFHADHODI) avec l’appui du Programme national de santé de la reproduction (PNSR) et le financement de MSI RDC.
Selon la coordinatrice provinciale du PNSR, Dr Thérèse-Marie Mokaria, la démarche vise à toucher un groupe souvent marginalisé dans les campagnes d’information publique.
« Les femmes handicapées font partie des catégories les plus vulnérables et les moins informées. Les sensibiliser, c’est leur donner les moyens de défendre leurs droits et d’agir à leur tour comme relais communautaires », a-t-elle indiqué.
Le Protocole de Maputo, ratifié par la République démocratique du Congo, autorise l’interruption volontaire de grossesse dans des cas exceptionnels, notamment en cas de viol, d’inceste ou lorsque la vie de la mère ou du fœtus est menacée.
Dr Mokaria a rappelé que ces dispositions doivent être comprises dans une approche responsable, en lien avec la réduction des décès maternels. Dans la province de la Tshopo, environ 13 % des décès maternels seraient dus à des avortements clandestins.
Adonis Mbuyi
