Dans la nuit du 25 au 26 Mai 1963, 32 chefs d’États et des gouvernements africains s’étaient réunis à Adis-Abeba en Ethiopie pour adopter la charte portant création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
Cette organisation panafricaine avait pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité des États africains.
60 ans après, est-ce un rêve, une réalité ou une utopie ? Si les pères fondateurs de l’OUA, le Ghanéen Nkwameh KRUMAH et ses homologues revenaient en vie que diront-ils de l’Afrique d’aujourd’hui ?
N’est-il pas que nous assistons à une Afrique déchirée par des guerres, rébellions, viols, violences, la haine, la corruption ?
Et pourquoi cette Afrique qui innove, qui se distingue, qui inspire confiance, qui apporte la paix à travers ses dignes fils et filles n’est pas privilégiée?
L’on se pose également une autre question : 60 ans après, quelle place occupe l’Afrique sur la scène internationale ?
On sait clairement que sur une scène, il y a trois intervenants à savoir un acteur, celui qui joue un rôle important, il conduit également la scène, en prend une part active. Puis le spectateur, c’est une personne qui assiste à une manifestation, une personne qui regarde un spectacle et enfin la coulisse, celle-ci ne se voit pas mais mets en relief les deux premiers intervenants, elle prépare la scène.
Partant de ces événements évoqués ci-haut, on se pose la question ci-après : l’Afrique que nous observons 60 ans après ressemble t-elle à un acteur, au spectateur ou à une coulisse ?
À chacun de répondre à cette question.
Fabrice MAKELE/Radio de la Femme