L’avortement non médicalisé ou sécurisé constitue un grave danger pour la santé de nombreuses femmes et jeunes filles chaque année.
Près de la moitié de tous les avortements dans le monde se déroulent dans des conditions risquées et non médicalisées.
En République démocratique du Congo, au moins 3 décès maternels sur 10 sont liés à des avortements à risque, ce qui en fait la deuxième cause de mortalité chez les adolescentes et les jeunes filles, selon un médecin du Programme national de santé des adolescents, le Dr Lorentz Muraira, expert en suivi et évaluation au PNSA.
Selon une enquête récente, l’avortement représente 30% des décès maternels chez les adolescentes en RDC, en raison des grossesses non désirées aboutissant à des avortements non sécurisés.
Il sied de rappeler la RDC a signé le protocole de Maputo, qui recommande la légalisation de l’avortement en cas de risque pour la santé physique ou mentale de la mère, de viol, d’inceste ou d’anomalie fœtale.
Gédéon ATIBU