Depuis le week-end dernier en République Démocratique du Congo, un sujet inhabituel défraie la chronique.
Le prévenu Moussa Mondo Sadr a été jugé en flagrance au Tribunal de Grande Instance de Gombe et condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de sa femme Khadidja Alissa Mondo. Celle-ci est décédée à l’hôpital Initiatives Plus après avoir subi des sévices de la part de son mari le dimanche 14 avril 2024.
Ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo a été reconnu coupable de féminicide par la justice. Il a également été condamné à une amende de 1.000 000 de Francs congolais. Aucune circonstance atténuante n’a été retenue, le juge considérant que Moussa Mondo Sadr a intentionnellement causé la mort de sa femme par des coups et blessures.
Ce cas de violence conjugale a été fermement condamné par les organisations de défense des droits humains. Moussa Mondo Sadr a été suspendu par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), ex- parti présidentiel, et exclu de l’Église islamique, où il officiait en tant qu’imam avant le prononcé de sa condamnation à 20 ans de prison.
Gédéon ATIBU