La proposition a été faite au gouvernement congolais de mettre en place des mesures spécifiques pour soutenir les jeunes entrepreneures femmes, reconnaissant leur importance dans le développement économique et social du pays.
Cela a été annoncé lors d’un point de presse, organisé par le Groupe de Plaidoyer Voix et Leadership des femmes à Kinshasa, financé par Affaires mondiales Canada et exécuté par le Centre Carter, au cours duquel les recommandations issues des échanges avec les femmes entrepreneures ont été présentées.
L’objectif était de partager des expériences et des succès dans l’entrepreneuriat féminin en RDC. La conférence a été animée par quatre expertes du GPVLF, avec la participation de la ministre honoraire Marie Louise Mwange, Grâce Ngyke Kangundu, Anne Jacquie Kitoga et Beleive Munoki, qui ont partagé leurs connaissances sur les défis et les opportunités rencontrés par les femmes entrepreneures dans le pays.
Ces expertes ont souligné l’importance pour les femmes de bien comprendre le cadre juridique de l’entrepreneuriat, de répondre aux appels d’offres et de se conformer à la législation congolaise. Elles ont également encouragé les femmes à suivre des formations dédiées pour améliorer leurs compétences.
Le GPVLF a lancé un appel aux banques pour faciliter le financement des entrepreneures en proposant des conditions de remboursement adaptées. Il a également encouragé la création d’une plateforme d’échange entre les générations de femmes entrepreneures pour favoriser le mentorat et le partage d’expériences.
Enfin, un appel a été lancé à l’État congolais pour mettre en place des mesures spécifiques de soutien aux jeunes entrepreneures. Cette initiative vise à reconnaître leur rôle crucial dans le développement économique et social du pays. Cette matinée d’échanges a marqué une avancée significative dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin en RDC, soulignant le leadership des femmes et leur capacité à innover pour contribuer au développement économique du pays.
Niclette Mbuyu