L’affaire liée à la surfacturation des fonds alloués aux forages d’eau continue de faire parler de lui en République démocratique du Congo.
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a réagi en exhortant les autorités à prendre des mesures pour dissuader les responsables de ces actes répréhensibles.
Georges Kapiamba, de l’ACAJ, a demandé au Procureur Général près la cour de Cassation de mettre en place des mesures conservatoires comme la confiscation des passeports, la détention préventive, les perquisitions des bureaux et des domiciles, l’interdiction de quitter le territoire national, ainsi que le gel des biens des personnes impliquées dans des actes de corruption, de faux et usage de faux, de surfacturation et de détournement de fonds publics lors de la passation et de l’exécution de marchés publics liés aux forages et aux lampadaires.
L’ACAJ demande également au Président de la République de suspendre les membres du gouvernement et de leur interdire l’accès à leurs bureaux.
Il est à noter que l’affaire des pompages d’eau et des unités de traitement d’eau d’une valeur d’environ 300 000 dollars concerne l’homme d’affaires Mike Kasenga Mulenga, à qui le gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba avait attribué le marché en urgence en 2021. Cette affaire refait surface sous le ministère de Nicolas Kazadi, qui est appelé à apporter des éclaircissements aux Congolais à ce sujet.
Gédéon ATIBU