La tension était palpable dans un contexte inhabituel à l’Assemblée nationale ce mardi 23 avril 2024 , où les membres de l’Union Sacrée étaient confrontés à un rendez-vous crucial avec l’histoire.
Les primaires pour élire le candidat à la présidence n’étaient pas officielles mais étaient vitales pour l’avenir de la chambre basse du parlement.
En compétition avec Christophe Mboso Nkodia et Modeste Bahat, Vital Kamerhe a remporté les primaires de l’Union Sacrée avec 183 voix, contre 113 pour son premier concurrent et 69 pour le second. Le choix de Vital Kamerhe s’est imposé comme essentiel pour la survie et la rationalité d’un Parlement fort et de qualité.
Après sa victoire aux primaires, Vital Kamerhe s’est engagé à travailler avec rigueur dans l’intérêt du peuple en exerçant un contrôle parlementaire strict. Il a réaffirmé sa loyauté envers le président de la République et l’Union Sacrée, et a souligné l’importance de promouvoir l’image et les valeurs du pays.
Il a également promis de superviser une collaboration plus étroite entre différentes institutions pour garantir une bonne gouvernance et une justice équitable. Avant l’élection du bureau définitif, il a insisté sur l’importance du débat démocratique respectueux, tout en refusant les attaques personnelles.
L’élection de Vital Kamerhe aux primaires de l’Union Sacrée a été saluée par de nombreux acteurs politiques, marquant ainsi un retour potentiel à la présidence de l’Assemblée nationale, 15 ans après avoir quitté ce poste sur demande de son ancien parti politique.
Guy Mafuta Kabongo, député national, a salué cette décision démocratique et loué le mérite de Vital Kamerhe pour avoir obtenu la confiance de ses collègues.
« Le choix aura été vital pour les cinq prochaines années, Vital pour un parlement responsable et vital pour la pérennité de l’exercice démocratique du pouvoir »,a souligné le député national Guy Mafuta Kabongo.
L’élu de Tshikapa dans le Kasaï a également souligné la grandeur du chef de l’État Félix Tshisekedi dans ce processus de désignation du candidat de l’Union Sacrée au poste de président de l’Assemblée nationale pour les 5 prochaines années.
Gédéon ATIBU