Le mariage ne doit pas être considéré comme un simple jeu de hasard auquel on participe sans préparation ni éducation sérieuse.
Il s’agit d’un domaine particulier impliquant l’union de deux individus, et dans le passé, la société veillait à encadrer et préparer soigneusement les jeunes filles pour le monde qu’elles s’apprêtaient à découvrir avec impatience. De nos jours, les parents se montrent souvent négligents, laissant à l’église la responsabilité entière de former les futurs mariés autant que possible.
Selon M. Mélissa Nzowo, militante engagée, les quelques mois de préparation dispensés aux fiancés dans les églises, surtout du point de vue de l’homme, ne suffisent pas en matière de mariage et de vie familiale.
Par ailleurs, M. Mélissa Nzowo fait remarquer que les filles sont plus préparées à la vie de couple tout au long de leur éducation à la maison que les garçons. Elle estime donc qu’il serait judicieux d’offrir une formation similaire aux garçons en vue de leur rôle futur d’époux et de père.
Même si certains critiques trouvent cette idée excessive lorsqu’on compare la préparation pré-conjugale des hommes et des femmes, M. Mélissa Nzowo met en lumière un véritable problème de société à l’origine de nombreux divorces et mariages sans fondement.
Dans tous les cas, elle encourage les parents et les éducateurs à préparer les filles comme les garçons aux réalités de la vie de couple pour bâtir des familles solides, contribuant ainsi à former des citoyens dignes et respectueux, propices à l’essor du pays.
Gédéon ATIBU