Musavuli Josline, jeune fille licenciée en droit habitant la ville Butembo, dans le Nord-Kivu est un symbole de courage et d’abnégation dans l’autonomisation de la jeune fille dans son milieu.
Agée de 26 ans, Josline Musavuli s’est lancée il y a de cela trois ans dans l’artisanat et vit grâce à son expertise dans la transformation des divers produits et leur mis en service.
Dans un environnement où il vous faut des moyens financiers suffisants pour s’inscrire à l’ordre du Barreau, et en tant que fille, la jeune Musavuli s’est tournée vers la fabrication des bracelets, sacs à main, chainettes et autres objets à partir des perles.
Sa spécialisation dans ce domaine résulte d’un très long parcours d’apprentissage et d’une passion particulière aux œuvres d’art, comme elle nous l’explique.
« Je fais la bijouterie, je fabrique aussi des sacs à main, des chainettes, des bracelets en perles, des tableaux artistiques en perles aussi. Avec des sacs à main, je fais des modèles différents. J’utilise quelques matériels pour me faciliter le travail», indique-t-elle à radiodelafemme.net
Kavira Musavuli Josline note cependant des difficultés dans son secteur. Elle parle notamment de la fixation du prix de ses œuvres d’art confrontées à la conquête du marché local par des biens importés.
« Il y a trop de difficultés auxquelles nous faisons face. Nous n’arrivons pas par exemple à équilibrer le prix, à l’adapter par rapport au prix des autres objets qui viennent de l’étranger parce que nos matériels nous ne les trouvons pas à un prix abordable», a-t-elle expliqué.
Malgré toutes ces difficultés, elle ne baisse pas les bras. Josline poursuit sans relâche son travail afin d’être indépendant pour ne pas en tant que fille se laisser faire dans la société. C’est ainsi qu’elle invite ses paires à se créer des chemins au lieu de rester bras croisés.
« Il y a plusieurs moyens de lutter contre la pauvreté, pour entreprendre ça ne demande pas beaucoup, il faut seulement avoir le courage étant une femme et briser la peur. Il y a plusieurs commerces à faire pas nécessaire avec beaucoup d’argent, même avec 20$ comme capital on peut commencer», a lancé la jeune fille entrepreneure à l’endroit de ses paires.
Guylaine/ Beni