Avec Me Gisèle Kapinga Ntumba à sa tête, la délégation de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la CNDH-RDC a inspecté la prison et les cellules de la police à Kisangani, dans la province de Tshopo, à partir du 7 juin 2024.
Ils ont constaté un taux de surpeuplement inquiétant à la prison centrale de la ville, où plus de la moitié des détenus attendent d’être jugés.
Choquée par les conditions précaires de cet établissement, Me Gisèle Kapinga a souligné que la prison centenaire de Kisangani, initialement conçue pour accueillir 500 détenus, en héberge actuellement plus de 1000.
Elle a dénoncé l’état avancé de délabrement de l’infrastructure, caractérisé par une absence d’électricité, des repas limités à une fois par jour et en faible quantité pour les détenus.
En plus des prisonniers masculins, la prison accueille également des femmes détenues et d’autres personnes en conflit avec la loi.
Me Gisèle Kapinga a lancé un appel aux autorités nationales en vue d’améliorer les conditions carcérales dans cette région de la RDC.
Gédéon ATIBU