D’un côté, le pays est confronté à la rébellion de groupes armés locaux et étrangers dans l’est du pays, entraînant des milliers de déplacés vivant dans des conditions humanitaires difficiles. Il y a aussi des poches d’insécurité à l’ouest, notamment dans la province du Grand Bandundu où le phénomène « Mobondo » persiste. Il faut également noter les catastrophes naturelles dans le Tanganyika dues à la montée des eaux du lac Tanganyika.
Les défis sont énormes, au point que certains observateurs estiment que tout est une priorité. Face à cette situation, on se demande par où la première Ministre va-t-elle commencer son mandat.
En réponse à cette interrogation, Mme Judith Suminwa Tuluka a exprimé sa détermination lors d’une cérémonie religieuse à la Cathédrale Notre-Dame du Congo, commémorant le 35e anniversaire de la mort du Cardinal Malula, initiateur du mouvement « Mamans catholiques.»
Mme Judith Suminwa Tuluka a souligné la volonté de son gouvernement de mettre fin à la guerre d’agression du Rwanda contre la RDC et de rétablir la paix dans tout le pays.
Consciente de la complexité de la situation et de la nécessité de soutien, elle a demandé aux fidèles catholiques de prier pour elle afin de pouvoir concrétiser son engagement pour la paix. En tant que catholique engagée, elle a échangé avec le Cardinal Ambongo, qui a prié pour sa réussite dans ses fonctions.
Cette rencontre chaleureuse entre la Première Ministre et le dignitaire religieux intervient après une récente rencontre entre Tshisekedi et Ambongo, témoignant d’un renforcement des relations entre l’Église catholique et le pouvoir, pour le bien-être de tous.
Cette unité de foi peut permettre au gouvernement congolais de mettre en œuvre son programme d’actions sur cinq ans, présenté à l’Assemblée nationale il y a deux semaines, d’un coût total estimé à 92 milliards de dollars, soit une moyenne annuelle de 18 milliards de dollars.
Gédéon ATIBU