Caractérisée par les faibles précipitations, la saison sèche dans la province du Kasaï est à la base de flétrissement des légumes comme feuilles de manioc, patates douces et autres qui sont fréquemment consommées par la population.
Cette situation rend l’accès à la nourriture médiocre pour les nombreux ménages de la ville de Tshikapa.
Une ronde effectuée ce jour dans les marchés de la commune de kanzala renseigne qu’une motte de feuilles de manioc qui se négocie pendant la saison de pluie à 100fc voir 200fc, se vend actuellement à 500fc voir 1000fc.
«J’ai dix enfants à la maison, pendant cette période, j’ai du mal à les nourrir à cause de flétrissement de légumes dans nos jardins, et dans les marchés les prix sont revus à la hausse, si je recours aux chinchards (tomson) c’est insuffisant vu leur nombre, c’est une véritable crise alimentaire», a dit une ménagère rencontrée au mini marché 3z dans la commune de Mabondo.
Les vendeuses se plaignent aussi de la faibe rentabilité de ce commerce de produits agricoles.
«La saison sèche complique tout, nous achetons pour revendre mais aux marchés les chalandes discutent les prix et cela ne nous apporte pas des bénéfices», s’est plaint une vendeuse du même marché.
Notons que la saison sèche débute vers la quinzaine du mois de mai et termine au mois d’août.
Moïse Adonis Mbuyi / Tshikapa