Dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu, les jeunes filles intellectuelles ne sont pas impliquées dans les mécanismes de résolution des conflits et recherche de la paix.
C’est en tout cas, la désolation exprimée par l’ONG Tous Engagés pour la Paix et le Développement (TPD), à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse célébrée ce lundi 12 août.
D’après Patience Sinamuli, sa coordinatrice qui s’est livrée à la radiodelafemme.net, les jeunes filles sont oubliées dans les discussions de recherche de la paix entre différents acteurs en conflits notamment les groupes armés et le pouvoir public.
C’est pourquoi elle encourage les jeunes filles de cette région pour leur résilience face à l’insécurité imposée par les terroristes ADF/MTM.
«Les filles de Beni sont résilientes, n’eût été cette résilience, on ne pouvait pas voir aujourd’hui une jeune fille se tenir debout, mais tout ce que nous voulons est que cette jeune fille ne se sous estime pas, qu’elle se lance dans des actions qui visent la paix et le développement, car grâce à la femme tout peut changer, cette journée est une occasion pour moi personnellement de rappeler à la jeunesse fille que sa force compte dans la résolution de conflits», indique-t-elle.
Signalons qu’en ville de BENI cette journée s’est célébrée sous le thème: l’engagement civique et patriotique de la jeunesse de Beni à tout prix pour la paix, la défense de l’intégrité nationale et le développement global de l’Est de la république démocratique du Congo.
Guylaine Kahumula/BENI