Des cas des viols systématiques ont été commis sur les femmes prisonnières lors de la tentative d’évasion des détenus le 01 septembre dernier à la prison centrale de Makala à Kinshasa.
D’après les organisations de la société, plus de 200 femmes détenues ont été violées cette nuit et certaines d’entre elles par honte ne veulent pas avouer devant le Tribunal de paix de Kalamu qui siège en audience foraine depuis quelques jours.
Aucune prise en charge holistique ne leur est assurée par le gouvernement congolais, jusqu’à ce jour et le risque de contamination des maladies sexuellement transmissibles n’est pas à exclure.
Face à cette situation, la députée nationale élue de la Funa dans la ville de Kinshasa entame des plaidoyers en vue de sauver les vies de ses paires.
Pour y arriver, elle a rencontré le Représentant pays du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), à Kinshasa, mercredi 11 septembre 2024. Son plaidoyer porte sur la prise en charge médicale afin d’éviter toute contamination au VIH et autres maladies.
«Nous avons organisé une réunion technique avec le directeur pays de l’UNFPA RDC sur deux sujets : la prise en charge médicale de toutes les femmes et filles victimes des viols à la prison centrale de Makala afin d’éviter toute contamination au VIH et autres maladies, prise en charge qui doit obligatoirement intervenir dans le 72h qui suivent un viol», a-t-elle indiqué.
Les deux personnalités ont également échangé sur la célébration au mois d’octobre prochain de la journée de la sensibilisation des communautés sur le cancer du sein.