Alors que l’humanité célébrait la journée internationale de l’élimination des violences faites à la femme et à la jeune fille à travers la campagne des 16 jours d’activisme, dans l’espace Kasaï, la femme subissait le calvaire.
Dans une note d’alerte rendue publique le week-end dernier et destinée à la presse, Nathalie Kambala, activiste des droits des femmes et Directrice de Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (Fmmdi-Ong), a dénoncé trois cas des violences sexuelles commises sur les femmes en l’espace d’une semaine.
Selon elle, le premier cas est celui d’une femme enceinte dans le territoire de Dibaya au Kasaï Central, tuée par balles par un policier lors d’une altercation entre la population locale et les éléments de force de l’ordre.
Le deuxième cas concerne une femme cultivatrice vivant dans un village de Kamako dans la province du Kasaï retrouvée morte et abandonnée dans la brousse après avoir été violée par un inconnu.
Enfin le troisième cas a été enregistré à Kabinda dans la province de Lomami, où femme enseignante été sauvagement violée et obligée de dormir près d’un cadavre l’accusant d’avoir commandité le meurtre du défunt.
Face à ce tableau sombre, Nathalie Kambala n’a pas tardé pour haussé le ton et exigé des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces actes odieux.
«Je condamne et dénonce fermement ces actes cruels, criminels et demande à la justice de faire son travail pour que les présumés auteurs répondent de leurs actes.», a-t-elle écrit dans sa note d’alerte.
A cette occasion, elle mobilise les uns et les autres à continuer la lutte et le combat contre les violences commises sur les femmes et de les dénoncer régulièrement pour que les auteurs répondent de leurs actes.
IHM