Les femmes petites commerçantes de la province du Nord-Kivu plaident pour la construction d’un marché moderne à Kahembe pour un déroulement harmonieuse de leurs activités commerciales.
Elles se sont ainsi exprimées lors d’une tribune d’expression populaire organisée à Goma dans le cadre du p Projet Mupaka Shamba letu, MSL de l’International Alert au marché provisoire de Kahembe.
«Nous les femmes petites commerçantes, nous faisons fasse à plusieurs problèmes notamment, la traversée de frontières de certains commerçants des pays voisins et qui envahissent le marché, situation qui fait à ce que même le peu que nous pouvons bénéficié soit aussi perdu. Ici nous faisons appel à la FEC Nord-Kivu, et aux autorités pour trouver une solution et aussi, après les multiples difficultés que nous connaissons, nous demandons qu’un marche modernisé soit fait à notre faveur pour nous permettre de travailler avec tranquillité», s’est exprimée une femme vendeuse de tomate au marché provisoire Kahembe.
Outre cette demande, ces femmes plaident pour que leurs activités se fassent dans un climat de cohésion sociale et de vivre ensemble afin de contribuer à la paix à travers le commerce transfrontalier.
Tout en prenant en compte les inquiétudes et recommandations des petites commerçantes, le représentant de l’autorité provinciale a fait savoir que malgré les défis qui sont enregistrés dans ce secteur, le gouvernement congolais et ses partenaires font des efforts pour permettre un bon climat au niveau des activités transfrontalières entre la RDC et les pays voisins.
Paralleurs, cette tribune d’expression populaire intervient au moment où les petites commerçantes congolaises d’accéder à certains vivrières, situation qui a influencé la hausse des prix des denrées alimentaires approvisionnées de la région des grands lacs.
Il sied de noter que le projet «Mupaka Shamba Letu » est exécuté en partenariat avec plusieurs structures de la société civile de la région des Grands Lacs et vise le renforcement du commerce extérieure en tant que vecteur d’une meilleure compréhension et d’une plus grande indépendance entre les communautés vivant dans la ville frontalière.
Richard Kubuya / Goma