Des questions sécuritaires dans la ville de Goma au Nord-Kivu ont été au centre des échanges entre les femmes leaders et l’autorité urbaine, ce mercredi 18 décembre 2024.
Les deux parties ont parlé des cas d’insécurité que connaît la ville, notamment le cambriolage, l’extorsion, le viol, les assassinats, le braquage ainsi que le kidnapping.
Isabelle Pendeza, présidente du collectif des associations féminines pour le développement (CAFES), a laissé entendre que bien que la femme soit victime dans la situation d’insécurité ou de manque de paix, mais aussi, elle est actrice de paix et de changement.
Le maire de Goma, le commissaire supérieur principal, Faustin Kapend, a fait savoir que les auteurs des actes d’insécurité sont la plupart des militaires, des Wazalendo, et quelques cas rares de petits bandits civils.
« Nous avons une population très active, et des sites des déplacés dans la ville de Goma, leur gestion pose problème. Bien que compatriotes, mais la question des déplacés a aussi un regard de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
Les femmes leaders ont sollicité latenue de conseils de sécurité élargis au niveau des entités de base, auxquels les femmes devraient faire partie prenante.