Les prix de denrées alimentaires sont revus à la hausse à la bande frontalière de Kamako située à peu près de 150 kilomètres de la ville de Tshikapa dans la province du Kasaï.
Les sources sur place rapportent à la rédaction de la radiodelafemme.net qu’un petit bassin de maïs passe de 20 000 à 50 000 francs congolais, même cas pour le manioc.
À la base de cette situation, nous expliquent ces sources, la rareté de ces denrées alimentaires dans les marchés locaux et la multiplication des postes de péages sur les différents axes routiers augmentant ainsi les prix de transport.
D’autres sources recoupées signalent les déplacements massifs de la population craignant le pire.
Cette pénurie alimentaire doit interpeller les autorités provinciales qui doivent réhabiliter les routes de dessertes agricoles, car étant impraticables entre le centre de transformation et celui de consommation, lance un acteur de la société-civile de ce coin.
Moïse Adonis Mbuyi depuis Tshikapa