La nuit de lundi à ce ardi 22 janvier, les voleurs à mains armées non identifiés ont attaqué la maison d’un citoyen boyomais sur l’avenue Losambo dans la commune Makiso, à Kisangani dans la province de la Tshopo.
D’après la fille ainée de la victime qui s’est confiée à la radiodelafemme.net, Jemima Kasongo, ces voleurs ont après avoir tenté la fracturé et mettre fin à la vie de leur père, emporté une somme de 380.000fc, trois téléphones et un poste de radio.
«Les voleurs à mains armées sont entrés chez nous cette nuit. J’étais dans ma chambre quand ils sont entrés dans celle de mes parents. Ils ont demandé l’argent et le téléphone. Pendant qu’ils discutaient, l’un est venu dans la chambre et m’a demandé le téléphone. Il était sur le point de me fracturé avec sa machette au genou et je lui ai donné mon téléphone. Et ceux qui sont restés dans la chambre de mes parents ont dit à ma mère si elle ne donne pas l’argent, ils vont tué mon père. Quelques temps après j’ai senti les coups de machette sur le corps de mon père.», relate la fille de la victime.
Cette jeune fille étudiante en L1 biomédicales a lancé un cri d’alarme aux autorités, celui d’assurer la sécurité de la population et de ses biens.
«J’invite les autorités de la province à renforcer la sécurité dans la ville et d’organiser des vrais patrouilles. Ça fait plus des 10 ans que nous habitons dans ce quartier. C’est pour la première fois pour moi de vivre cette atrocité. Autres fois on écoutait ça de loin. Au centre ville comme ça sous l’oeil des autorités, c’est grave.», a-t-elle lancé.
Il faut noter que la ville de Kisangani connaît depuis quelques jours, les cas de banditisme urbain. Des personnes armées non autrement identifiées sont accusées de cambrioler les maisons des paisibles citoyens et de commettre plusieurs forfaits.
Blancharde Abossali /Kisangani