En collaboration avec la Coordination estudiantine de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a tenu ce vendredi 28 octobre, sa 1ère session d’échange avec les universitaires, à l’Espace Professeur Malembe (Préau de l’IFASIC).
« Future Femme Dirigeante », c’est le thème choisi pour cette première édition du projet de la FDNT dénommé « Renforcement de la participation politique des femmes en République Démocratique du Congo », cela en partenariat avec l’ONUFEMMES et l’Ambassade de Suède.
C’est avec le mot d’ouverture du Secrétaire Général Académique de l’IFASIC, le Professeur Arthur Yenga, que cette session d’échange avec les universitaires sur la question du renforcement de la participation politique des femmes en RDC, a été officiellement lancée. Cela après l’hymne national de la RDC et l’hymne de l’IFASIC.
Prenant la parole après le SG Académique de l’IFASIC, le représentant de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, Monsieur Georges Bahaya a rappelé les objectifs de la FDNT dont la santé, la lutte contre les violences basées sur le genre, l’autonomisation de la femme, l’éducation, tout en précisant que tout cela s’inscrit dans la vision de la Première Dame de la RDC, qui vise la valorisation de la femme congolaise afin que celle-ci soit une actrice du développement du Congo.
« …Nous remarquons partout ailleurs que le leadership des femmes et leur participation à la vie politique sont menacés. Les femmes sont sous représentées aussi bien dans la course électorale que dans les fonctions dirigeantes au sein de l’Assemblée élue, dans l’administration publique, dans le secteur privé, et voire même dans les milieux universitaires, et ceci malgré leurs compétences avérées. C’est ainsi que nous souhaitons mettre devant vous les étudiantes, vous qui êtes l’avenir de notre nation, les modèles inspirantes qui vont vous partager leurs parcours et expériences, vous donner les informations sur les moyens utilisés pour devenir aujourd’hui des modèles des femmes dans notre société, afin que vous aussi vous puissiez chercher cette excellence et relever les défis de notre pays… », a déclaré Georges Bahaya.
Prises par la FDNT comme modèles inspirantes des femmes afin d’échanger avec les étudiantes de l’IFASIC, Alice Mirimo, Directrice Générale de Fonds National de Promotion de Service Social (FNPSS) et Chantal Kanyimbo, Rapporteuse et porte-parole du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), ont tour à tour pris la parole pour faire comprendre à l’étudiante que c’est elle la future femme dirigeante.
Alice Mirimo a parlé de « l’autonomisation de la femme, du leadership féminin et des perceptives du Genre dans les entreprises », tout en invitant les étudiantes de l’IFASIC à éviter le mariage précoce, à briser la peur, le manque d’estime de soi, la honte qui sont les obstacles à l’émancipation des jeunes femmes.
Pour sa part, Chantal Kanyimbo a au cours de son intervention évoqué « l’impact et l’implication de la Femme dans le processus de démocratisation. Cas des élections », qui selon elle, nécessitent l’engagement de la femme dans la politique, et cela à travers un parti politique de son choix.
Parlant pour la deuxième fois dans le cadre de cette session d’échange, le SG Académique de l’IFASIC, le Professeur Arthur Yenga a dans son mot de clôture, reconnu le fait que malgré la faible participation des femmes dans la politique, il y a quand-même une évolution dans la société d’aujourd’hui, car certaines femmes occupent déjà les postes de commandement. Le Professeur Arthur Yenga a justifié ses dires avec l’exemple de l’IFASIC dont la Coordination estudiantine est actuellement dirigée par deux filles notamment Joséphine Mawete (Présidente) et Brillante Kabata (Vice-Présidente).
Notons que peu avant le dernier speech prononcé par le SG Académique de l’IFASIC, il y a eu une séance de remise des brevets et certificats aux participants à cette session d’échange qui selon le représentant de la FDNT, se poursuivra par un coaching devant permettre l’encadrement des étudiantes intéressées afin qu’elles deviennent les actrices de changement et développement recherchés en RDC.
Patrick Mangoma/Radio de la Femme