En marge de la journée mondiale de la presse célébrée chaque 3 mai, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et la Communication (CSAC) en collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations Unies des Droits de l’Homme (BCNUDH) et la délégation de l’Union Européenne (UE) ont réfléchi sur les défis et les difficultés auxquels les journalistes font face au quotidien dans l’exercice de leur métier.
Précisons que cette matinée de réflexion a eu lieu le vendredi 19 mai 2023 à Pullman Hôtel, à Kinshasa-Gombe. Plusieurs chevaliers de la plume ont pris part à cette activité qui a regroupé la vieille et la nouvelle génération de la presse Congolaise.
Ce fut une rencontre d’échanges ouverts où les journalistes ont passé en revue les aléas du métier d’un côté, et de l’autre ils ont réfléchi sur comment redorer l’image de leur noble profession.
« Sans la liberté d’expression qui sous-tend d’autres droits, il n’y a pas de libertés », telles sont les paroles d’Érica Busey, Directrice adjointe du BCNUDH. Elle a rappelé par ailleurs les statistiques faites en 2022 par le HCDH qui met en exergue les journalistes tués en toute impunité (87 journalistes) et ceux qui sont arrêtés (323 journalistes) partout dans le monde et elle a souligné que le journalisme n’est pas un crime et que les restrictions à la liberté d’expression doivent être une exception.
Ayant aussi connu la participation de plusieurs patrons des organes de presse évoluant en République Démocratique du Congo, ce deuxième atelier a abordé principalement la nouvelle loi portant sur la presse congolaise.
Pour le patron de Télé 50, Jean-Marie Kassamba, cette nouvelle loi donne de l’avantage aux politiques qui ont maintenant un droit des réponses en cas des délits de presse. Le président de l’UNPC-Kinshasa n’a pas manqué l’occasion pour parler de sa juridiction qui suit des près des journalistes incarcérés pour diffamation.
Rappelons que la journée internationale de la presse avait pour thème « Faconner un Avenir des droits, la liberté d’expression comme moteur de développement de tous les autres droits de l’homme ».
Yanne Mbiyavanga/Radio de la Femme