Le constat est épatant. Le métier de journaliste est inondé par plus de femmes que d’hommes depuis 2000 alors qu’il y a quelques années auparavant le journalisme était étouffé par un grand nombre d’hommes.
En effet, cette présence moins remarquable des femmes est due au fait que la femme était marginalisée autrefois. Ainsi beaucoup d’entre elles s’intéressaient moins aux études en général et en particulier au journalisme.
Dans la suite des temps, l’arrivée du premier lot de femmes dans le journalisme va changer le regard de nombreuses personnes et attiser l’envie d’un plus grand nombre de femmes à emboîter les pas. C’est le cas de ces anciennes figures des médias : Chantal Kanyimbo, Wivine Moleka, Marie- Ange Mushobekwa, qui ont ont pu impacter certainement dans le journalisme en faisant l’unanimité. Cela a encouragé significativement les autres femmes à s’inscrire à l’école du journalisme. Elles restent pour beaucoup de modèles dont nombreuses jeunes filles s’inspirent aujourd’hui.
La féminisation du journalisme est une source d’inquiétude pour certains, pourquoi moult femmes se trouvent dans le journalisme ?
«Je pense que c’est parce que les femmes aiment la visibilité, l’esthétique… mais à l’époque d’avant 2000, il y avait moins de femmes dans les médias, la plupart des femmes se sont intéressées au métier parce qu’elles ont vu celles qui ont marqué leur carrière et ont voulu devenir comme elles», a déclaré Claustephy Mbuatas, journaliste la radio UFM.
«Dans notre pays le journalisme est considéré comme un métier des femmes dans la mesure où les femmes visent premièrement la visibilité, le succès d’être remarquées. Par contre certains hommes disent que c’est difficile de gagner la vie dans ce métier», a expliqué Wilsy Mawakala, graduée en Sciences de l’Information et de la Communication à l’IFASIC.
Il est important que la parité soit dans tous les domaines, certes, cette parité a aussi permis à certaines femmes d’accéder à des professions qualifiées et à réaliser leurs rêves, cas du journalisme. Nombre de professionnels des médias sont d’avis que l’impact des femmes dans le journalisme a contribué à l’éducation, l’autonomisation et à l’épanouissement. A la télé comme à la radio, la femme est préférée à l’homme par sa capacité de captiver les auditeurs ou téléspectateurs. La disposition de la femme dans ce métier lui donne un couloir d’opportunités par rapport à l’homme.
Le danger de la féminisation du journalisme en République démocratique du Congo est à ce point significatif que la femme se spécialise dans des genres qui lui paraissent faciles à faire.
Par Radio de la femme