Le porte-parole du parti Ensemble pour la République s’en est déjà allé de la manière la plus abjecte et inattendue, assassiné par des hommes armés après avoir été enlevé. Au pays, cette disparition inopinée de Chérubin Okende a laissé de véritables plaies dans les coeurs, si l’on s’en tient au nombre de dénonciations et regrets exprimés jusque même en dehors des frontières nationales.
La Convention des fédéralistes pour la démocratie chrétienne (COFEDEC) et sa présidente ont également dit leur peine. Dans un message de condoléances, le parti politique de feu Venant Tshipasa indique avoir appris avec stupeur et indignation l’assassinat de l’ex-ministre des Transports, acte qu’il condamne et considère comme cruel et barbare.
« La COFEDEC condamne cet acte barbare, sadique, cruel, inhumain et contraire aux valeurs démocratiques qui caractérisent un État de droit. Nous exigeons une enquête indépendante, sérieuse et complète devant aboutir à l’arrestation et à la condamnation des coupables », écrit Filia Tshipasa, présidente du parti.
Par ailleurs, la COFEDEC présente Chérubin Okende comme un homme des valeurs, homme d’Etat qui s’est distingué dans la lutte pour l’avènement d’un État de droit en République démocratique du Congo. Filia Tshipasa et son parti présentent le défunt opposant comme un martyr pour l’avènement de la démocratie.
« Aujourd’hui martyr, la nation peut encore lui rendre l’ascenseur en pérennisant son combat pour la prise de conscience et un engagement ferme de ne pas courber l’échine devant l’oppression d’où qu’elle vienne », lit-on dans le même document.
A noter qu’il y a quelques mois seulement, Chérubin Okende, alors ministre de Félix Tshisekedi, a dû démissionner de son poste pour sa loyauté à Moïse Katumbi. Ayant rejoint tous les deux l’opposition politique, les 2 acteurs ont mené une lutte anti-régime. Chérubin Okende était alors porte-parole du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Par Radio de la femme