Ainsi, en a décidé la Cour de cassation dans l’affaire qui oppose Jean-Marc Kabund au ministère public.
Les cadres et militants de l’Alliance pour le Changement (A-Ch) devront s’armer encore d’un peu de patience pour être fixés sur le sort de leur leader incarcéré depuis août 2022.
Pièce maîtresse du système du président Tshisekedi avec qui il s’est brouillé, Jean-Marc Kabund est poursuivi à cause, notamment de l’outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs.
Lors de l’audience du 7 août dernier, le ministère public avait requis 3 ans de prison ferme à Jean-Marc Kabund. Son parti politique voit en ce procès un règlement de comptes politique pour réduire au silence et écarter un potentiel candidat à la présidence de la République dont la popularité gêne la plupart de ses adversaires politiques.
Par Gédéon ATIBU