Même si sa proposition de loi portée par le député Nsingi Pululu n’a jamais été programmée pour être débattue au Parlement, Noël Tshiani n’a jamais désarmé. L’ex-candidat à la présidentielle de décembre 2018 tient fermement à sa démarche et veut voir les députés nationaux y travailler.
Dans un message interpellateur, celui-ci a rappelé les valeurs cardinales dont regorge cette proposition pour ce qui est de la souveraineté du pays. Comme par le passé, il défend le fait que le Congo devrait être dirigé par des citoyens au sang purement congolais pour éviter que son intégrité et son indépendance soient bradées.
Alors qu’il défendait que les Congolais dignes d’occuper les postes de souveraineté devraient être ceux issus d’un mère et d’un père congolais, Noël Tshiani a élargi sa pensée. Il veut que la restriction soit aussi appliquée contre des acteurs dont les épouses ne sont pas Congolais origine.
Pour lui, il en vaut de la souveraineté de la RDC, cette souveraineté obtenue de la sueur et du sang par les Pères fondateurs de la nation.
« La complaisance et le tâtonnement sur des questions essentielles risquent de coûter la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance chèrement acquise au prix du sang de Patrice Lumumba et d’autres martyrs. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard. Je demande à l’Assemblee nationale d’approuver sans tarder la Loi Tshiani de père, de mère et d’épouse. On ne blague pas avec ces questions », dit-il dans son message.
Même si la proposition de loi vaut peut-être son pesant d’or, nombreux sont ceux qui soutiennent que le contexte ne s’y prête pas. Des opposants estiment d’ailleurs que la démarche vise à écarter certains candidats à la présidentielle entre autres Moïse Katumbi dont le père a des d’origines étrangères.
La session qui s’est ouverte le 15 septembre dernier au Parlement est essentiellement budgétaire. Le bureau de Christophe Mboso va-t-elle aligner le projet de Loi? Attendons voir.
Par la Radio de la femme