La société congolaise pour l’Etat de droit (SCED) dit avoir été attentive au discours du président congolais à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, principalement au sujet des actions menées en faveur de femmes victimes des violences sexuelles liées aux conflits dont le FONAREV a fait son cheval de bataille.
« Afin de soulager les souffrance des femmes victimes des violences liées aux conflits et de réparer tant soit peu le préjudice leur causé, mon pays a mis en place des mécanismes institutionnels spécifiques. Il s’agit du FONAREV« , a dit Félix Tshisekedi lors de son adresse le mercredi 20 septembre dernier.
La SCED trouve cela encourage mais rappelle en même temps que des hommes sont souvent aussi victimes des situations similaires et doivent bénéficier de la même attention de la part du Fonds national de réparation de victimes de violences liées aux conflits armés.
Pas seulement, elle veut également voir les responsables et commanditaires de ces violences être traquées et poursuivis par la loi congolaise.
« La SCED relève que le FONAREV n’a pas vocation de réparer uniquement les femmes victimes des violences sexuelles liées aux conflits, mais aussi, les hommes victimes de ce type d’atrocités. Bien plus, la SCED estime que les réparations sans poursuites judiciaires constituent une justice sans justice« , écrit-elle dans un communiqué publié le jeudi 21 septembre.
Par ailleurs, 2 autres aspects ont retenu l’attention de la SCED dans le discours du chef de l’Etat : la lutte contre l’impunité et les prochaines élections.
Au sujet du premier cas, la société congolaise pour l’Etat de droit constate qu’en dépit du discours du dirigeant congolais, certains officiers de haut rang de la PNC et des FARDC ainsi que des civils continuent à accéder aux fonctions bien que cités dans plusieurs rapports relatifs aux crimes internationaux.
Et pour ce qui est des élections, la SCED salue la confirmation de la tenue des scrutins au mois de décembre. Elle s’engage à sensibiliser les populations et à faire l’observation électorale pour garantir la sincérité des élections.
Par la Radio de la femme