Une contre-performance face à l’Afrique du Sud était prévisible au vu des péripéties qui ont procédé ce match aller comptant pour les éliminatoires des JO Paris 2024.
Malgré tout, les pouliches de Marcello Kadiamba ont fait le nécessaire pour sauver l’honneur du drapeau national. Elles ont même été les premières à ouvrir le score par l’entremise de Mfwamba à la 4ème minute de la partie.
Au retour des vestiaires, les Banyana-Banyana d’Afrique du Sud ont rétabli l’équipe et arraché un match nul bénéfique pour elles avant la réception des Léopards dames en Afrique du Sud. En effet, un résultat positif aurait passé pour être considéré comme un miracle qui n’a pas en tout cas eu lieu.
En plus des problèmes de prime qui n’ont été réglés jusqu’à la veille, les congolaises ont joué ce match sans trop d’engagement et de pression dans un stade presque des Martyrs de la Pentecôte presque vide.
En football comme dans n’importe quelle discipline sportive, les résultats se préparent et la réputation se construit. L’improvisation et l’impréparation ne mènent qu’à l’auto-destruction.
La structuration de notre football laisse à désirer. Et les résultats tant au niveau africain que mondial sont là pour le démontrer. Le sport favori des Congolais est malade de ses dirigeants et de ses cadres. Diagnostic d’un mal qui ronge ce qui réunit la population au-delà des appartenances sociales et politiques.
Par Gédéon ATIBU