Des associations féministes critiquent vertement le concours de beauté Miss Indépendance RDC ainsi que la Coordonnatrice de l’Asbl UMUE Véronique Kashala qualifiée de « proxénète ».
Elles estiment que les concours de beauté sont rétrogrades, anachroniques et dégradants. Certaines vont plus loin et n’hésitent pas à les comparer à la prostitution.
Depuis quelques années déjà, le concours Miss RDC ne passionne plus vraiment les foules, et c’est un euphémisme de l’écrire. Et si la cérémonie fait toujours recette, certaines associations féministes ne sont pas fait prier pour critiquer le concours Miss Indépendance RDC qu’elles ont même appelé à rayer de l’agenda culturel congolais.
Alors que nous venons de connaitre notre nouvelle et fraiche reine de beauté 2023 qui se nomme Océanne Ambapeto, faut-il continuer ou non d’organiser ce concours, se demandent bon nombre de Congolais.
Sans grande surprise, ces associations féministes estiment que les concours de beauté véhiculent une image stéréotypée de la beauté féminine, excluant de facto de nombreuses femmes qui ne se reconnaissent pas dans ces soi—disant critères de beauté. De plus, les concours de miss contribuent à l’hypersexualisation du corps féminin, soulignent-elles. Pis, il n’y aurait pas de grande différence entre une Miss et une prostituée dont la vitrine est remplacée par un écran de télévision.
Par la Rédaction