Sûr d’avoir bien défendu le pays de l’infiltration au sommet de l’État en apportant plus d’éléments de preuve pour l’invalidation de la candidature de Moïse Katumbi, candidat à la prochaine élection présidentielle, Noël Tshiani Muadimvita est sorti de la Cour constitutionnelle, très serein et confiant par rapport à la suite des événements.
Au cours de l’audience de ce vendredi 27 octobre 2023 à la haute Cour de justice, les avocats de Noël Tshiani ont soutenu à cor et à cri que l’ex- Gouverneur du Katanga a détenu une autre nationalité concurrement avec la nationalité congolaise qui est une et exclusive.
«Nos trois jeunes avocats ont battu à plate couture la ribambelle d’avocats de l’Italien venus faire la poésie à la Cour Constitutionnelle et qui étaient incapables d’expliquer avec quel passeport le Grec Israélien Zambien se promenait à travers le monde après que son passeport congolais ait été confisqué», a-t-il déclaré.
Pas de doute donc pour Noël Tshiani et ses avocats pour qui la victoire face au leader d’Ensemble serait déjà acquise. «Pas de surprise, je prédis la victoire le mercredi prochain. L’italien sera retiré de la liste des candidats présidents de la République. Dieu va confondre les usurpateurs de notre nationalité qui cherchent à s’infiltrer au sommet de l’Etat», a prédit l’initiateur du Plan Marshall.
Initiateur de la proposition de loi sur la «congolité», Noël Tshiani, s’engage à poursuivre le même combat pour l’adoption de la loi Tshiani au niveau de la chambre basse du Parlement. «Entre la Patrie ou la Mort», cet ancien banquier international semble avoir choisi son camp. Son objectif : «laisser à un pays dont nos enfants seront très fiers»
D’après Me Hervé Diakesse, porte-parole de Ensemble pour la République dans l’affaire Tshiani contre Moïse Katumbi, le ministère public a sollicité un délai pour rédiger son avis. La CENI pour sa part a déclaré que le dossier de Katumbi est complet et contient toutes les pièces prévues par l’article 104. Tshiani quant à lui a produit un article de Jeune Afrique comme preuve. La décision de la cour constitutionnelle est attendue le lundi 30 octobre.
Par Gédéon ATIBU