Le combat n’aura pas du tout été facile pour Marie- Ange Mushobekwa au cours de ces trois dernières années.
En effet, si elle a remporté le match de la vie face à la maladie qui l’a fait ronger durant des mois, elle est probablement en train de perdre le combat contre l’équité, la justice et la liberté à l’Assemblée nationale.
Mais, à près de deux mois de la fin de cette législature, M- A. Mushobekwa ne semble pas trop s’en faire. «En fait, je n’entends pas réintégrer physiquement l’Assemblée nationale à six semaines de la fin de la législature, la piètre de toute l’histoire de la RDC», a-t-elle indiqué dans un message mis en ligne sur X( ex- Twitter), faisant suite à la condamnation par l’Union Interparlementaire des Nations-Unies dont les travaux ont eu lieu à Luanda en Angola.
Lors de l’Assemblée 147ème UIP, les parlementaires venus d’un peu presque partout ont levé le ton contre l’invalidation injuste et arbitraire de certains députés nationaux de l’opposition dont Marie- Ange Mushobekwa, Henri Mova, Papy Niango etc.
Après ce mot de la plus haute instance de tous les parlementaires du monde, la Présidente du Mouvement pour la Cohésion Nationale (MCN) a dit se réjouir de « la réparation du préjudice moral, qui n’a pas de prix et passe pour une très grande victoire » à ses yeux.
L’ancienne ministre des droits humains se félicite à nouveau d’avoir « résisté à toutes les pressions, méchancetés et propositions indécentes…», a-t-elle fièrement expliqué.
Invalidée par le bureau de l’Assemblée nationale depuis le 15 juin 2022 pour absences injustifiées, Marie- Ange Mushobekwa, députée et membre du bureau politique du FCC de Kabila, n’a toujours recouvré son droit de siéger au parlement congolais malgré tout le plaidoyer qu’elle a dû mener jusqu’à ce jour. Réfutant ces accusations d’absentéisme, elle dénonce alors une décision politique émanant de la Présidence.
Par Gédéon ATIBU