À Moanda dans le Kongo- Central, Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023, a failli y laisser sa peau. En plein meeting, le candidat n°3 a été surpris par des actes d’une rare barbarie «planifiés et orchestrés» , selon lui, par ses adversaires qui sont «gagnés par la peur de perdre le pouvoir», avec intention d’en vouloir à sa vie.
« Je salue toutes les personnes qui ont été victimes des violences provoquées par les criminels qui portaient les symboles d’un parti de la majorité. Les images, les tirs à balles réelles de la police et les témoignages confirment que ces incidents ont été programmés, planifiés et orchestrés avec une volonté d’aller au crime», a dénoncé le leader d’Ensemble pour la République sur X.
L’ancien Gouverneur de l’ex- province du Katanga rend gloire à Dieu de s’en être tiré sain et sauf. Il exige que les investigateurs de cette sale besogne soient identifiée, poursuivis et sanctionnés.
À la suite de ces événements, Moïse Katumbi a décidé de suspendre momentanément sa tournée dans les villes de Kananga et Tshikapa «afin de ne pas céder à de nouvelles provocations.»
« Je m’interdis d’exposer nos populations à la folie des ennemis de la liberté. Rien, ni personne ne pourra jamais justifier qu’une seule goutte de sang congolais soit versée au cours de cette campagne électorale pour conserver le pouvoir », a-t-il ajouté.
Moïse Katumbi est convaincu que seule la surveillance des voix des électeurs peut mettre à mal la fraude électorale. À 7 jours du jour-J, le farouche challenger du président sortant se dit prêt et déterminé à aller aux élections du 20 décembre 2023.
À quelques jours de la fin de la campagne, les débats sur les programmes politiques s’effacent au profit des attaques personnelles, des discours séparatistes et d’incitation à la haine.
Par Gédéon ATIBU