Sous nos cieux, la cordonnerie est dominée par les hommes. Mais, de plus en plus, des femmes s’investissent dans ce métier. C’est le cas de la jeune fille Anastasie Nyanga. Elle qui a trouvé sa voie dans la cordonnerie depuis plus de 10 ans. Pourtant, rien ne la prédestinait à ce métier.
En effet, Anastasie Nyanga est tombée sous le charme de la cordonnerie après avoir ses études. Piquée par le virus, Anastasie Nyanga décide alors de se former au métier de cordonnerie.
Aujourd’hui, elle travaille à son compte dans la commune de Limete. Elle s’est spécialisée dans la confection des sandales et des babouches dédicacées, pour hommes et femmes. Son savoir-faire, elle l’exprime par les formes qu’elle donne aux matières telles que le sky, le cuir et le tissu.
«Je suis dans la cordonnerie et je fabrique des sandales et mocassins. Je suis capable de fabriquer tout voire des chaussures, seulement que je suis confrontée à pas mal de difficultés et contraintes liées notamment au matériel», a-t-elle indiqué.
Au terme de ses découpes et collages, la cordonnière se retrouve avec de belles chaussures qu’elle vend entre 10 000 francs et 15 000 francs CDF ou plus.
Pour ce qui est de ses bénéfices, elle avoue être à l’abri du besoin grâce à son travail. Consciente des changements qui peuvent se produire dans la vie d’un homme, Anastasie Nyanga invite les filles de son âge à se familiariser à un métier. Anastasie Nyanga veut être un grand nom de la cordonnerie en RDC. En attendant la réalisation de ce rêve, elle continue de faire le bonheur de ses clients.
Par Gédéon ATIBU